Afin de respecter les consignes sanitaires lors des messes en présence d’un nombre restreint de fidèles, les soeurs bénédictines de Vanves s’installent dans les stalles de leur église dans le chœur entre l’orgue et l’autel. Depuis une trentaine d’années qu’elles ne s’y installaient plus sauf pour les messes exceptionnelles de la nuit de Noël et de la veillée Pascale, préférant être entre l’autel et les fidèles et d’être plus proche et communion avec eux, sans barrière, pour cette communauté religieuse
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LA PHOTO DU WEEK-END A VANVES
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LES SOEURS BENEDICTINES DE VANVES INAUGURENT LE TRI SELECTIF
Les bénédictines de Vanves ont entamé, à l’occasion de premier confinement, une réflexion sur la transition écologique de leur communauté, indiquait le Blog au printemps en dernier, comme ont commencé à le faire d’autres monastéres dans un groupe de travail « monastére vert ». Ce dernier a été créé à la suite d‘une initiative de la conférence des Evêques de France qui a lancé une réflexion sur une «Eglise verte» avec un groupe de travail qui devait présenter ses réflexions à la Pentecôte, mais le confinement en décidé autrement
La mére prieure Marie Madeleine Caseau a créé deux groupes de travail dénommée « Antenne », l’un « écolo-économie verte », et l’autre «liturgie cérémonie verte », avec des résultats tangibles depuis cet été et la Rentrée. Les idées ne manquaient pas avec quelques réalisations qui ont déjà été en place : Un chauffage qui est au gaz de ville, en maintenant une température à 19° et non 25°, et non plus au fioul, une cuve de 1000 m pour recueillir l’eau de pluie, l’installation de leds pour l’éclairage, la consommation de produits frais et naturels, comme ces poulets d’un petit producteur que leur améne tous les quinze jours une de ses proches, avec des œufs frais, ou en aménageant un petit potager…
Ainsi depuis cet été, cinq ruches ont été installées dans leur immense parc (sur la photo) dont s’occupe une association. Depuis la Rentrée elles ont instauré le tri sélectif en y ayant consacré un budget de 700 € pour acheter une quarantaine de petites barquettes, grises pour le tout venant, jaunes pour les papiers/cartons, bleues pour le verre. Elles ont été installées partout à la cuisine, à l’office, au réfectoire, dans les blocs sanitaires. Les sœurs se sont formés grâce à des exercices pratiques et des QCM.
C’est toute cette démarche qu’elles ont présenté voilà une quinzaine de jours, à l’occasion de leur premier « dimanche écolo » à travers des échanges, une visite, la projection d’un film et d’un diaporama. Sachant que les bénédictines s’étaient déjà mises depuis longtemps au compostage pour leurs déchets verts - deux brouettes par jour –qu’elles déposent dans un lieu dédié au parc F.Pic grâce au feu vert de la mairie.
D’autres dimanche écolo devraient permettre d’aborder d’autres thémes à partir de leurs expériences pratiques… si la crise sanitaire le permet à cause du confinement qui empêche, pour l’instant, les messes, les réunions, les échanges et les contacts, sauf via Internet et Zoom. Enfin, en ce qui concerne la liturgie verte, elles ont institué un «Lundi Lectio » tous les premiers lundi du mois entre 20H et 21H pour lire et méditer la parole de Dieu sur ce théme et à partir de l’encyclique «Laudato Si » du pape François, là aussi reporté jusqu’au déconfinement.
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JOURNNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE A VANVES : UN PRIEURE DES BENEDICTINES A DECOUVRIR
Ce weed-end est marqué par les Journées Européennes du patrimoine. Les dossiers de presse annonçant cet événement ont mis en avant, cette année, dans les Hauts Seine, le Prieuré Sainte-Bathilde, monastère de la congrégation des Bénédictines de Sainte-Bathilde, qui est l’œuvre du moine-architecte Dom Bellot (1876-1944).
Il a été érigé entre 1934 et 1936 par ce moine-arhitecte qui a véritablement créé un bâtiment d‘avant-garde avec la brique de Vaugirard, avec une chapelle à nef unique avec une charpente métallique, une toiture en fibro-ciment, un campanile à 3 cloches, un cloître fermé Moderne, il a utilisé les moyens techniques de son temps (brique, béton, charpentes métalliques) au service d’une conception qui puise sa force dans l’étude et la méditation des traditions architecturales monastiques. Son art dépouillé, rigoureux et inventif invite à voyager au cœur du mystère de la beauté et du mystère de l’âme. De là vient aussi que Dom Bellot est un maître inégalé de la disposition de la lumière.
L’église a été consacré un 28 Mai 1949, par un futur pape : le nonce apostolique Mgr Roncalli, futur pape Jean XXIII dont une plaque apposée à gauche de l’entrée rappelle le souvenir ainsi que les traces des doigts du futur pape sur les croix de conécration apposées dans l’édifice. Les sœurs bénédictines étaient à l’époque prés de 75 (22 actuellement vecdes résidentes venus à Paris pour des études et des formations). Le prieuré avait été inauguré par le cardinal Verdier le 25 Mars 1936 et la chapelle a été consacrée le 28 Mai 1949 par le futur pape dans des circonstances épiques : Mgr Angelo Roncalli, avait été appelé en urgence par la supérieure de la communauté des bénédictines de Vanves, Sœur Martin, 95 ans, au caractère très trempé, pour consacrer l'église du Christ-Rédempteur. Le futur Jean XXIII avait alors accepté de remplacer au pied levé le cardinal Emmanuel Suhard, archevêque de Paris, mourant. « Mon métier préféré, c'est d'être bouche-trous » confiait alors le diplomate, trop content de s'échapper d'une nonciature où il étouffait. Il est intéressant de noter que les Amis des Monastères à Travers le Monde (AMTM) est installé dans ses lieux depuis plus de 50 ans. Cette association avait été créé en 1969 suite à l’encyclique Fidei Donum de Pie XII appelant tous les croyant sà une sorte de mobilisation générale au service de l’expansion de la foi. Cet appel fut entendu par les abbés bénédictins qui créérent le Secrétariat de l’AIM (Aide à l’implantation Monastique) ancêtre de l’AMTM , confié ) Dom Marie de Floris qui installa son siège à Vanves
Ce dimanche est une occasion d’aller découvrir ce monastère, rencontrer ses sœurs bénédictines, découvrir leur parc où elles viennent d’installer cinq rûches. C’est le premier résultat d’une réflexion sur la transition écologique de leur communauté ,qu’elles ont commencé à faire comme dans d’autres monastères avec un groupe de travail « monastére vert » créé à la suite d‘une initiative de la conférence des Evêques de France qui a lancé une réflexion sur une «Eglise verte». Les soeurs bénédictins ont programmé tout ce trimestre des dimanches écolos, temps de rencontres sur le théme de "mieux vivre l'écologie intégrale", des "lundi lectio" pour lire et méditer la parole de Dieu, et des "mercredi Pinceaux" pour méditer et dessiner avec pour objectif de "marcher ensemble pour apprendre les un des autres à prendre soin de nos relations au monde, à la terre, aux autres et à Dieu"
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